محمد عبيدو
يتذكر المكان ، وياسمينه
يتذكر حنان تلك اللحظات
والعطر
والومضة في العينين
يقلب أموره ، ويعبث بها
الهاوية تشده بعبثها .
ولعبها الجهنمي ..
تماماً ، مثل محكوم بالإعدام
تأسره الفتنة العابرة
وتصوغ أشياءه
وهلاكه الغامض ..
- 2 -
لكي يجمع شَعْرَكِ
يلزمه ليل من العصافير
لرؤية ابتسامتكِ
يلزمه بستان من الغيوم
للصول إلى لهاثك
يلزمه شتاء طويل ..
- 3 -
لم يكن يعرف أن البكاء زنبق
وأن أوراق الوردة
تنفرط
كأيامه الشاحبة ..
- 4 -
مع قهوة الصباح
يبدد أوقاته
يرى ميتاته العديدة
ومحاولات عيشه
في الهواء البارد
- 5 -
شموس
هاربة
في
عينيه ..
- 6 -
يتكلم ، كمن يسترد نجمة
من سقوطها في الهاوية
يتكلم ، كمن يمسك
الأرض من ياقتها
ويطوح بها
في النعاس ..
يتكلم ، كمن يرسم عتمة
وروحاًً تضيء في اللوحة
- 7 -
كمثل سائر في النوم
يتبع الطيف
في حجرة عارية
باردة
كنسيان عميق يشبه الموت
كمثل روح هزيلة في الليل
ينفض غبار الكتب
ويأخذ كأس نبيذ
مع التبغ
ونوبة السعال
والتعب
ويمسح العتم
الفارد برودته على الجدران
كمثل ظلال من نعاس
يتبع الطيف
ومن أصابعه
يسيل تبغ الانتظار
الترجمه الى الفرنسية : منى بسباس
Le joug de la passion éphèmére
1/
Il se rappelle du lieu et de son parfum, de son jasmin…
Il se rappelle la tendresse de ses instants et de leur fragrance…
L’éclat au fond des yeux…
Il fouille dans son intimité et la taquine…
L’abîme le tente par son absurdité et son jeu infernal…
Exactement, tel un condamné à mort,
Subjugué par la passion éphémère
Qui conçoit ses choses…
Sa perte confuse…
2/
Afin de réunir ta chevelure,
Il lui faudra une nuit d’oiseaux…
Pour voir ton sourire,
Il lui faudra un verger de nuées…
Pour arriver à ton halètement,
Il lui faudra une longue bise…
3/
Il ne savait nullement que pleurer est un lys,
Dont les pétales se dispersent à l’instar de ses jours blêmes et ternes…
4/
Avec le café du matin,
Il dissipe ses moments…
Voit ses nombreux trépas…
Et ses tentatives de vivre dans la brise froide…
5/
« Soleils » fuyants au fond de ses yeux…
6/
Il parle, comme s’il recouvrait une étoile allant vers la dérive…
Il parle, comme s’il tenait la terre par le col et la faisait virevolter…
Dans son sommeil il parle, comme s’il peignait une obscurité …
Puis une âme qui illuminait la toile …
7/
Tel un somnambule qui suit un spectre à travers une pièce froide et nue…
Tel un profond oubli semblable à la mort…
Tel un esprit frêle au fond de la nuit…
Secouant la poussière des livres,
S’abreuvant dans un vin et un tabac…
La toux et la lassitude…
Il efface l’obscurité qui étale sa froideur sur les murs…
Tels les ombres d’un sommeil pourchassant un spectre …
Et de ses doigts coule le tabac de l’attente
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